15 - Japon

« C’est moi qui conduisait la voiture médicale au Japon l'année dernière, mais c’était à Fuji. Je n'ai jamais été à Suzuka.

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J'ai eu l’opportunité de découvrir le tracé sur simulateur, et je suis impatient d’y rouler pour de vrai. J'ai entendu dire qu'ils ont re-surfacé la piste et refait à neuf les installations dans le paddock, avec de nouveaux stands. »

« Le Japon est un pays très étrange et complètement différent de ce à quoi nous sommes habitués en Europe. Je suis allé à Tokyo, qui est fantastiquement moderne, bien que les gens portent des vêtements plutôt drôle ». « J'ai eu une bonne impression, les gens se traitent les uns les autres avec beaucoup de respect - tout est très propre. »

« Quant à la course, je pense que nous pouvons y faire une bonne prestation. A Singapour, nous étions un peu plus compétitif que lors des Grand Prix précédents - et je pense que nous pourrions être encore mieux au Japon »

Essais libres 1 et 2:

C’est bien d’avoir une idée des sensations sous la pluie et nous avons progressé, même si je n’attaquais pas beaucoup, mais au moins nous savons comment la voiture marche avec les pneus pluie et intermédiaire ».

« Je suis à l’aise et j’attends la suite du week-end avec impatience. J’espère que la séance de demain matin sera sur le sec, pour que nous progressions. »

« Mes premières impressions de Suzuka sont très bonnes. On sent qu’il y a beaucoup d’adhérence dans les virages rapides sous la pluie, donc ce devrait être incroyable sur le sec. Avec les appuis que nous avons et les slicks, je pense que les chronos seront bien plus rapides qu’en 2006. »

Tiré du ''journal'' suisse LeMatin:



«Ma légende de Suzuka»
Comme il n'y a qu'une semaine entre les Grands Prix de Singapour et du Japon, je n'ai évidemment pas eu le temps de rentrer en Europe. Avec l'équipe Toro Rosso, on a quitté Singapour lundi soir pour arriver mardi à Osaka.
On n'a malheureusement pas eu le temps de jouer les touristes! Nous sommes tout de suite venus à Suzuka, parce que, mercredi matin, j'ai dû faire une démonstration avec une formule 1 dans les rues de la ville. L'après-midi, j'ai fait un tour du circuit en courant, avec Raniero, mon préparateur physique. C'est vraiment un très beau tracé. Comme je n'ai encore jamais couru ici, j'ai refait un tour hier, afin de bien retenir la position des vibreurs.
En fait, le nom de Suzuka m'évoque les dimanches où on se levait tôt, avec mon père, pour regarder les Grands Prix à la télévision, pour voir Michael Schumacher contre Mika Häkkinen, Kimi Räikkönen ou Fernando Alonso. Ce sont de bons souvenirs. Ce circuit semblait tellement lointain à la télévision. Pour moi, Suzuka est resté une sorte de légende et, maintenant, c'est moi qui suis là...
Ce qui est dommage, c'est qu'il n'arrête pas de pleuvoir depuis que nous sommes arrivés au Japon. Cela rend le paysage un peu triste, bien sûr. Le pire, c'est que les averses devraient s'arrêter le jour de la course, exactement quand j'en aurai le plus besoin pour m'aider à marquer des points.
Mais, pour constater le temps qu'il va faire, il faudra que vous vous leviez aux aurores, dimanche matin, pour regarder la course à la télévision. C'est ça, la légende de Suzuka...

Merci pour cet article, tres agreable a lire et qui me rappelle bien des souvenirs aussi.

Qualif:

"Je ne suis pas content, car j'entrais en Q3, mais après avoir perdu le contrôle de la voiture en fin de Q2, je n'ai pas pu prendre part à la super pole. Une grande honte pour moi, car cela aurait été ma deuxième Q3 de la saison et la voiture était super. J'ai été assez à l'aise alors peut-être je n'avais pas besoin de faire le dernier tour. En Q1, je me suis raté, j'ai réussi à ramener la voiture aux stands et la faire réparer, après en Q2, je savais que je devais la ramener aussi malgré le dommage parce que je ne connaissais pas la gravité du choc. J'espère faire bon usage du niveau de performance de la voiture en course, pour remercier l'équipe pour tout le travail qu'elle a fait. "