Sébastien Buemi, un pilote bien gardé!
Antoine, dit «Tony», et Humbert, respectivement le père et l'oncle de Sébastien Buemi, sont les deux béquilles de l'Aiglon. Ils se retrouvent sur chaque circuit pour partager le meilleur comme le pire
Séverine Ray - le 11 juillet 2009, 22h41
Le Matin Dimanche
Les deux frères, Tony et Humbert, ont toujours vécu en étroite relation depuis leur enfance. Humbert, le cadet, vit maintenant à Bahreïn, alors que Tony gère les activités familiales à Aigle. «On a toujours été très proches et très complices, malgré nos quatre années d'écart. Chez nos parents, on a toujours partagé la même chambre», sourit Humbert.
Et cela n'a pas changé! Sur les circuits, de nombreux pilotes de formule 1 préfèrent se retrancher seuls dans leurs chambres d'hôtel. Mais Séb, lui, choisit de se ressourcer en famille. Au Nürburgring, à l'hôtel Dorint du circuit, la chambre 402 est réservée pour trois. A chacun son petit lit!
«On rigole le soir quand on se retrouve», précise Tony. «On parle de tout et de rien, mais pas forcément de sa journée! A trois dans la chambre, c'est un peu rock'n'roll! Vendredi soir, j'ai tout juste eu le droit de prendre une douche, parce que la lumière passait sous la porte et que ça dérangeait Séb!» «Finalement, on a coincé un linge sous la porte pour que la lumière ne l'empêche pas de dormir!» relève Humbert.
«A 12 ans, la course lui plaisait»
Tony met tout en oeuvre pour que son fiston ait les bonnes cartes en main. «Séb sait ce qu'il veut», lance-t-il. «A 12 ans, il était sélectionné pour le championnat suisse de gymnastique artistique, et il a tout arrêté. La course lui plaisait. Je le soutiens parce que je crois en lui, et qu'il fait tout ce qu'il faut pour réussir.»
Et quand Séb est en difficulté, il sait qu'il peut compter sur ses «béquilles». «La dernière fois que Séb m'a fait faire des kilomètres, c'était il y a quelques semaines», raconte Tony. «Je rentrais du circuit d'Adria, en Italie, où je venais de le déposer. Au moment où je passais à Martigny avant d'arriver à Aigle, il m'appelle pour me dire qu'il est très malade! J'ai fait demi-tour sur l'autoroute et je suis allé le récupérer... en Italie. Retour dans les bouchons à Milan!» plaisante Tony. «Humbert, lui, c'est le G.O. du club!» ajoute-t-il. «Et puis il peut se permettre de dire des choses à Séb plus facilement que si cela vient de moi, son père!»
Ce week-end, dans l'Eiffel, les trois Buemi sont de nouveau réunis et Sébastien en profite pour «déconnecter». Même s'il avoue que son père et son oncle sont de «gros» ronfleurs, cette activité nocturne ne l'empêche pas vraiment de dormir!
L'avis de Seb
«Avec mon père et mon oncle, on ne se voit pas beaucoup dans la journée, sur le circuit, mais le soir, quand j'arrive à l'hôtel, ça me fait du bien de les avoir pour rigoler. Autrement on est vite fatigué, usé du week-end. C'est important d'avoir une soupape, et de pouvoir faire abstraction du reste par moments. En revanche, s'ils se mettent à ronfler, ça devient vite un problème! Je garde toujours des chaussures à côté de mon lit, et en cas de besoin je les leur balance!»
Antoine, dit «Tony», et Humbert, respectivement le père et l'oncle de Sébastien Buemi, sont les deux béquilles de l'Aiglon. Ils se retrouvent sur chaque circuit pour partager le meilleur comme le pire
Séverine Ray - le 11 juillet 2009, 22h41
Le Matin Dimanche
Les deux frères, Tony et Humbert, ont toujours vécu en étroite relation depuis leur enfance. Humbert, le cadet, vit maintenant à Bahreïn, alors que Tony gère les activités familiales à Aigle. «On a toujours été très proches et très complices, malgré nos quatre années d'écart. Chez nos parents, on a toujours partagé la même chambre», sourit Humbert.
Et cela n'a pas changé! Sur les circuits, de nombreux pilotes de formule 1 préfèrent se retrancher seuls dans leurs chambres d'hôtel. Mais Séb, lui, choisit de se ressourcer en famille. Au Nürburgring, à l'hôtel Dorint du circuit, la chambre 402 est réservée pour trois. A chacun son petit lit!
«On rigole le soir quand on se retrouve», précise Tony. «On parle de tout et de rien, mais pas forcément de sa journée! A trois dans la chambre, c'est un peu rock'n'roll! Vendredi soir, j'ai tout juste eu le droit de prendre une douche, parce que la lumière passait sous la porte et que ça dérangeait Séb!» «Finalement, on a coincé un linge sous la porte pour que la lumière ne l'empêche pas de dormir!» relève Humbert.
«A 12 ans, la course lui plaisait»
Tony met tout en oeuvre pour que son fiston ait les bonnes cartes en main. «Séb sait ce qu'il veut», lance-t-il. «A 12 ans, il était sélectionné pour le championnat suisse de gymnastique artistique, et il a tout arrêté. La course lui plaisait. Je le soutiens parce que je crois en lui, et qu'il fait tout ce qu'il faut pour réussir.»
Et quand Séb est en difficulté, il sait qu'il peut compter sur ses «béquilles». «La dernière fois que Séb m'a fait faire des kilomètres, c'était il y a quelques semaines», raconte Tony. «Je rentrais du circuit d'Adria, en Italie, où je venais de le déposer. Au moment où je passais à Martigny avant d'arriver à Aigle, il m'appelle pour me dire qu'il est très malade! J'ai fait demi-tour sur l'autoroute et je suis allé le récupérer... en Italie. Retour dans les bouchons à Milan!» plaisante Tony. «Humbert, lui, c'est le G.O. du club!» ajoute-t-il. «Et puis il peut se permettre de dire des choses à Séb plus facilement que si cela vient de moi, son père!»
Ce week-end, dans l'Eiffel, les trois Buemi sont de nouveau réunis et Sébastien en profite pour «déconnecter». Même s'il avoue que son père et son oncle sont de «gros» ronfleurs, cette activité nocturne ne l'empêche pas vraiment de dormir!
L'avis de Seb
«Avec mon père et mon oncle, on ne se voit pas beaucoup dans la journée, sur le circuit, mais le soir, quand j'arrive à l'hôtel, ça me fait du bien de les avoir pour rigoler. Autrement on est vite fatigué, usé du week-end. C'est important d'avoir une soupape, et de pouvoir faire abstraction du reste par moments. En revanche, s'ils se mettent à ronfler, ça devient vite un problème! Je garde toujours des chaussures à côté de mon lit, et en cas de besoin je les leur balance!»